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14e Printemps lesbien de Toulouse - Mars-mai 2011

Les mots et noms en violet gras renvoient à un site (cliquez dessus).

De grands mercis aux lieux qui nous reçoivent
et à toutes nos complices dans l’élaboration de la culture et de l’histoire lesbiennes.

Les deux belles de l'affiche sont l'une des incarnations des sœurs Topp, dont le documentaire de Leanne Pooley, Nouvelle-Zélande, retrace les hauts faits et c'est le 1er avril, au cinéma ABC, à Toulouse.

 


ÉDITORIAL

Concert, rencontres, cinéma, expo, conférence illustrée, débats, slam, fêtes, le 14e Printemps lesbien de Toulouse met le flash sur l'EXPRESSION LESBIENNE, en différentes déclinaisons.
• La musique d'abord, avec le groupe italien The Squirras (Les ÉcureuilLES) qui ouvre le Printemps avec les tubes, standards et autres hits de nos merveilleuses folles chantantes.
L'analyse critique de l'idée que nos corps seraient le seul produit de la nature, avec Priscille Touraille, socio-anthropologue qui travaille sur la théorie de l'évolution.
• L'arme du rire, avec The Topp Twins (au cinéma), irrésistible duo comique néozélandais, qui fait plus, depuis 25 ans, pour la visibilité/légitimité lesbienne qu’un mouvement tout entier !
• La création artistique,
avec Mag et ses portraits, réflexions sur les carcans identitaires et culturels de notre société.
• L'écriture, avec Françoise Leclère, autre pourfendeuse de carcans culturels, qui présente son dernier opus, Journal d’une grosse qui réfléchit.
Le cinéma expérimental, média privilégié de l'imaginaire lesbien, dont, comme l'année dernière, nos amies Les VidéObstinées nous concoctent une sélection de films.
• La recherche historique, pour mettre au jour notre passé, avec le documentaire d'Andrea Weiss et Greta Schiller, Paris était une femme. Cette séance sur notre histoire sera enrichie par une émission de Catherine Muller-Feuga, pour France 3 Sud en 1996, sur La sexualité lesbienne, réalisée en étroite collaboration avec Bagdam Cafée.
• Le cinéma grand public de qualité, avec Tomboy, 2e long métrage de Céline Sciamma, Teddy du jury à la Berlinale 2011, que Bagdam présente en avant-première à Toulouse.
• L'édition, chère au cœur de toutes celles qui se battent pour leurs idées, illustrée par une toute nouvelle maison, iXe, créée par Oristelle Bonis, qui présente le livre d'Hélène Rouch, Les corps, ces objets encombrants. Contribution à la critique féministe des sciences.
• Le cinéma de courts métrages
, investi massivement par les cinéastes lesbiennes du monde entier : 12 films, dont un d'une Toulousaine, que nous présentons avec le concours de nos amies de Cineffable, festival du film lesbien et féministe de Paris, et de Some Prefer Cake, festival international du film lesbien de Bologne.
• La conférence illustrée, docte causerie, que l'artiste Nathalie Krée dépoussière avec brio dans sa lecture passionnée des œuvres d'art féministe, récemment exposées à Paris, dans elles@centrepompidou, entièrement consacrée aux artistes femmes.
• Le slam, mode d’expression qui se passe de codes, et qui trouve en Silex une conteuse d'histoires dont plusieurs « disent la spécificité d’être femme, migrante, noire et gouine masculine dans différents territoires ».

Les mots clés de ce 14e Printemps lesbien de Toulouse : féminisme, légitimité, analyse critique de la réalité, créations, histoire.
La culture lesbienne se porte bien !


Concert, rencontres, cinéma, expo, conférence, débats, slam, fêtes, apéros dînatoires, le 14e Printemps lesbien de Toulouse étale comme à l'habitude ses manifestations de mars à mai, en douze “chapitres” :
• AVANTI Musica !
Inauguration du Printemps lesbien, avec The Squirras (Les ÉcureuilLES), non mixte
• La nature… sexiste ?
Rencontre avec Priscille Touraille, socio-anthropologue
• L'arme du rire
Cinéma : Les sœurs Topp, des filles impayables !
En partenariat avec l'association Cineffable.

• Deux créatrices insurgées
Mag à la peinture, Françoise Leclère à l'écriture
• Les imaginaires lesbiens non mixte
Cinéma expérimental avec Les VidéObstinées.
Notre histoire
Cinéma : Au début du XXe siècle, des créatrices, lesbiennes pour la plupart, ont à leur manière changé le devenir des femmes et infléchi le cours de la littérature et de l’art. + une émission télé sur La sexualité lesbienne diffusée en 1996.

• Avant-première à Toulouse : Tomboy de Céline Sciamma
Teddy du jury, Berlinale 2011
• Une éditrice est née
non mixte
iXe, une nouvelle maison d'édition pour Wittig, Rouch, Charest
• CinéLuna invite TéléBagdam
Les lesbiennes à la télé dans les annés 90. La soirée commencera par
une évocation de notre amie Nadine Laroche, morte d'un cancer le 31 décembre dernier. non mixte
• Les lesbiennes sont partout, même chez les vampires !
Courts métrages de partout
En partenariat avec les associations Cineffable et Fuoricampo (Bologne, Italie)
• Art féministe dans l’exposition elles@centrepompidou
Conférence illustrée de Nathalie Krée, artiste
• Dire
Silex slame des vécus, des rages, des amours et des parcours non mixte
  
+ de la convivialité avec deux fêtes et des apéros dînatoires.

Les lieux du Printemps lesbien de Toulouse 2011
Dancing de La Roseraie > place de la Roseraie, M° Roseraie
Cinéma ABC > 13, rue Saint-Bernard - M° Jeanne d'Arc - 05 61 21 20 46
Cinéma Utopia-Toulouse
> 24, rue Montardy - M° Capitole - 05 61 21 22 11
Librairie Ombres blanches
> 50, rue Gambetta - M° Capitole - 05 34 45 53 33

Café associatif la Luna loca
> 9 bis, rue du Prat-Long - M° Barrière de Paris - 06 24 79 14 31
Café culturel Folles Saisons > 197, route de Saint-Simon - M° Arène + bus 13, arrêt J. Sauveur - 05 62 14 64 85
Auditorium du musée d'art moderne Les Abattoirs > 76, allées Charles-de-Fitte - M° Saint-Cyprien - 05 62 48 58 00

Le Printemps lesbien de Toulouse 2011 a reçu le soutien financier
de la Mairie de Toulouse et de la Délégation régionale aux droits
des femmes et à l’égalité.

PROGRAMME

SAMEDI 26 MARS > CAFÉ CULTUREL FOLLES SAISONS > non mixte


INAUGURATION

DU PRINTEMPS LESBIEN

BUFFET, CONCERT ET FÊTE

Que le Printemps commence avec

THE SQUIRRAS (Les ÉcureuilLES)
en concert !

Ces 3 « écureuilLES » qui nous viennent de Rome se déchaînent sur basse électrique et guitare acoustique électrifiée. Elles nous concoctent un festival de tubes, standards et autres hits aussi bien en anglais, en espagnol qu’en italien (quand même !)…
De Janis Joplin à Bebe, de Patty Pravo à Gianna Nannini,
de Tracy Chapman à Carmen Consoli, ça rocke, ça swingue,
ça brûle, et en plus elles sont trop sympas !

19 h 30
BUFFET DÎNATOIRE
offert par Folles Saisons
21 h
CONCERT
entrée gratuite
22 h 30
FÊTE
DJ Joséfine
Musique de femmes et de lesbiennes

Soirée organisée en partenariat avec Folles Saisons


The Squirras. De g. à dr. : Nikla Bianchini, Valentina Fiorini et Beatrice Tomassetti. Trois copines dilettantes qui dans la vie font toutes sortes d’autres choses que la musique. Sauf qu’elles avaient l’envie et ont le furieux talent de pouvoir jouer leZ morceaux de leurs idoles idolâtrées.

LUNDI 28 MARS > Librairie Ombres blanches > 18 h


La nature… sexiste ?


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Rencontre avec Priscille Touraille auteure de Hommes grands, femmes petites, une évolution coûteuse - Les régimes de genre comme force sélective de l’adaptation biologique
Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2008

Débat animé par Irène Corradin

Cet ouvrage porte sur les explications évolutives de différences de taille corporelle entre mâles et femelles et particulièrement de stature entre hommes et femmes. Il met en évidence la faiblesse des modèles existant actuellement pour l’espèce humaine, et fait émerger une hypothèse qui place l’anthropologie sociale, et les sciences sociales dans leur ensemble, au cœur de l’expertise. Le fait que les hommes sont aujourd’hui en moyenne plus grands que les femmes ne témoigne d’une évolution biologique ni optimale ni neutre. Les théories en vigueur actuellement dans la biologie de l’évolution, la paléoanthropologie, les sciences de la nutrition, l’obstétrique et l’anthropologie sociale permettent au contraire de penser raisonnablement que le dimorphisme sexué de la stature est une réponse évolutive aux régimes de genre.

Ce livre est issu de la thèse de Priscille Touraille, qui a reçu en 2007 le prix de la Ville de Paris pour une thèse sur le genre et le prix Le Monde de la recherche universitaire.

Priscille Touraille

Priscille Touraille est socio-anthropologue, son domaine de compétence porte à la fois sur les études du genre en sciences sociales et les modes de raisonnement des sciences de la vie. Elle mène à l’heure actuelle un travail d’épistémologique critique portant sur l’usage des concepts de sexe et de genre dans les différents champs du savoir.

VENDREDI 1er AVRIL > Cinéma ABC > 20 h 30

L'arme du rire
Quand un duo comique fait plus pour la visibilité/légitimité lesbienne qu'un mouvement tout entier !
Prévente à partir du 28 mars


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The Topp Twins: Untouchable Girls
Les sœurs Topp, des filles impayables
Leanne Pooley, documentaire, Nouvelle-Zélande, 2009, 84’, vost. Adaptation Regan Kramer, Cineffable, 22e festival, 2010
Un documentaire qui a dépassé en popularité le dernier Michael Moore au festival de Toronto !
Prenez deux sœurs jumelles néo-zélandaises chanteuses de country dans leur tournée mondiale. A priori… bon. Sauf que ces deux-là depuis 25 ans ont autant œuvré pour la visibilité/légitimité lesbienne qu’un mouvement tout entier ! Hilarantes dans leurs travestissements et leurs sketches, super engagées aussi contre le nucléaire. On sort du film réjouies et émues aux larmes, fières pour elles et du coup fières de nous ! Aux prix qu’elles ont ramassé à la pelle s’ajoute le nôtre : celui des deux lez les plus impayables !
http://topptwins.com/tv-and-film/untouchable-girls

En partenariat avec Cineffable




JEUDI 7 AVRIL > CAFÉ CULTUREL FOLLES SAISONS > 19 h

Deux créatrices insurgées
Mag à la peinture, Françoise Leclère à l'écriture

 

 

 

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Mag, Par-être
Mag propose des portraits qui sont autant de réflexions et/ou de messages sur les carcans identitaires et culturels de notre société. Les toiles matérialisent les batailles quotidiennes que nous menons pour nous respecter et nous extraire de l'oppression normative et de la dissimulation. Jusqu’au 30 avril.

Mag est une artiste qui vit et travaille à Toulouse. Elle propose un art qui joue sur la tension entre abstrait et figuratif et qui nous renvoie aux influences dissonantes et aux hybridités qui nous constituent.

Françoise Leclère, Journal d’une grosse qui réfléchit
La Maronie, mars 2011
Un livre qui examine avec humour les idées reçues et les croyances sociales qui définissent les contours de l'obsession de la minceur. On peut lire le (tout) début du journal sur la page d'accueil du site de l’auteure

Françoise Leclère Formatrice, elle travaille à la prévention des violences sexistes et des discriminations, conférencière sur le langage comme terreau du sexisme et écrivain, elle est l'auteure entre autres du Miso Mis à Nu sur le sexisme du dictionnaire et de D'aimance, la cardiographie d'une passion.

 


Mag, Mon cœur est à moi


Journal d'une grosse qui réfléchit, Couverture

MERCREDI 13 AVRIL> FOLLES SAISONS > 19 h 30 et 21 h > non mixte


Les imaginaires lesbiens
Inventer chaque jour nos images, car rien autour de nous ne nous ressemble.

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Cinéma expérimental [saison 2]

avec les VidéObstinées
Inventer est un acte de résistance. C'est pourquoi le cinéma expérimental nous est cher.
Les VidéObstinées et Bagdam vous invitent à une projection qui va déjouer votre bon sens
et jouer de vos sens…
Venez savourez avec nous ces trésors d'imagination lesbienne.

Dans le village
Laurence Rebouillon et Patricia Godal, France, 2009, 5 min
Voyage amoureux dans les hauteurs d’une île et quelques vaches.
 
Fuego
Elena Pardo, Mexique, 2 min
Le feu danse, et nous aussi...
 
Gently down the stream
Su Friedrich, USA, 1981, 14 min
Construit à partir des récits de quatorze rêves tirés de mon journal. Le texte est gravé directement sur la pellicule, de sorte que la voix que l'on entend en lisant est la nôtre.

Regarde
-moi
Sylvie Ballyot et Béatrice Kordon, France, 2001, 5 min
Une femme rencontre une femme. Elles se filment et se déclarent leur amour...
 
Unti
tled N°1
Masha Godovannaya, Russie, 2005, 4 min
Quand la danse donne une leçon de cinéma... Mouvement et temps : une jeune fille danse sur la perspective Nevsky à Saint-Pétersbourg.
 
Vulva

Marcelle Thirache, France, 1992,  5 min
 
Film ludique pour attirer l'attention sur une période oubliée de l'histoire, appelée la « civilisation de la Vulve » qui remonte à 30 000 ans avant notre ère. Marie König, archéologue, en a retrouvé la trace sous forme d'inscriptions gravées sur les rochers au lieu dit la « Dame Jouanne », en forêt de Fontainebleau.

You be mother  
Sarah Pucill, Grande Bretagne, 1990, 7 min
Un espace hallucinatoire se met en place à partir du moment où une image fixe du visage de l'artiste est projetée sur des tasses et des assiettes posées sur une table...


 

 

Dans le village

Gently down the stream

Regarde-moi

Untitled N°1

You be mother

 

 

19 h 30 > DÎNER (auberge espagnole - les boissons sont achetées au bar de Folles Saisons) - 21 h > PROJECTION

VENDREDI 15 AVRIL >Cinéma ABC > 20 h 30


Notre histoire

Pour ne pas laisser sans mémoire notre passé,
sans paroles notre présent, sans références notre futur.
Prévente à partir du 11 avril

 

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La sexualité lesbienne
Catherine Muller-Feuga, émission diffusée sur France 3 Sud le 20 mars 1996, 25', caméra Philippe Courtemanche, présentation Gérald Grégot
Réalisée à Toulouse, en étroite collaboration avec la productrice Catherine Muller-Feuga, cette émission est sans doute l'une des meilleures en France sur le sujet lesbienne. En plateau – et en direct –, l'historienne Marie-Jo Bonnet et la bagdamienne Brigitte Boucheron, en différé, Michèle Causse et Jacqueline Julien. Quatre fortes voix parlent au plus près d'elles-mêmes. Du lesbien pur sucre ! L'émission offre aussi l'occasion de voir un court reportage sur le mythique Bagdam Cafée (1989-1999) qui permit, entre autres, de socialiser des milliers de lesbiennes. C'est Colette Magny et sa magnifique chanson Sphinx de nuit, qui clôt l'émission.

Paris était une femme
Andrea Weiss, Greta Schiller, documentaire franco-germano-britannique, 1996, 75’, couleur/N&B, vost
De formidables images d’archives, des documents sonores émouvants et l’histoire fabuleuse, au début du XXe siècle, de créatrices, avides de liberté, lesbiennes pour la plupart, qui à leur manière ont changé le devenir des femmes et infléchi le cours de la littérature et de l’art : Adrienne Monnier, Sylvia Beach, Gertrude Stein, Janet Flanner, Natalie Barney, Djuna Barnes, Romaine Brooks et tant d’autres, qui font partie de notre "lesbimoine".

 

 

 

 


Alice B. Toklas, Gertrude Stein, et leur célèbre chien Basket.

SAMEDI 16 AVRIL >>Cinéma ABC > 20 h 30


Hommage aux garçons manqués

Les gentilles filles vont au paradis, les autres vont partout !
Prévente à partir du 11 avril


Teddy du jury, Berlinale 2011

Avant-première à Toulouse

 

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TOMBOY
Céline Sciamma, France, 2011, 1 h 22', couleur.
Laure, 10 ans, est un garçon manqué, « comme ils disent », Lisa prend Laure pour un garçon : « T'es nouveau ? Tu veux pas me dire comment tu t'appelles ? » Et Laure s'improvise Michael illico et le jeu commence. Nous ne savons du film que ce qu'en dit Céline Sciamma et ça nous plaît bien, ce qu'elle dit : « J'avais vraiment envie, au-delà des questions de genre, de chroniquer une part d'enfance, c'est une période de grande sensualité, on fait feu de tout bois, on est très poreux au monde. » 
Faisons confiance à la réalisatrice de La naissance des pieuvres (2007) – magistrale démonstration de la contrainte à l'hétérosexualité – pour ne pas trahir les filles au profit des garçons.

Céline Sciamma a également réalisé, en juin 2009, Pauline, un court métrage visible sur http://www.dailymotion.com/video/x9z98i_pauline-court-metrage-contre-l-homo_shortfilms/
Ce court métrage avait été réalisé dans le cadre d'un concours - « Jeune et homo sous le regard des autres » - organisé par le ministère de la Santé et des Sports en partenariat avec Canal + . Les  scénarios sur le sujet lesbienne avaient été évincés à la sélection. Seule l'insistance de la réalisatrice Céline Sciamma avait permis qu’un des scénarios lesbienne soit réalisé (par elle d’ailleurs).  Appelée au micro à la présentation des résultats du concours pour introduire son film Pauline, elle a souligné qu’elle était la seule voix féminine, qu’il s’agissait là du seul film à thème lesbien retenu, situation révélatrice de la lesbophobie ambiante. Son intervention avait recueilli une véritable ovation.


Laure/Michael

Lisa et Laure

MERCREDI 20 AVRIL > FOLLES SAISONS > 19 h 30 et 21 h 30 > non mixte


Une éditrice est née…

…consolider les lignes de force, …tracer des tangentes dont les lignes de fuite dégageraient l’horizon des utopies.

 

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Oristelle Bonis fondatrice des éditions iXe, et Dominique Fougeyrollas, sociologue rattachée au CEDREF, présentent Hélène Rouch, auteure de Les corps, ces objets encombrants - Contribution à la critique féministe des sciences

iXe s’inscrit dans le regain actuel d’activité éditoriale, intellectuelle et critique et dans les nouvelles mobilisations militantes, réponses à l’époque inquiétante, brutale et régressive que nous vivons. iXe prolonge et élargit le travail accompli à La Bibliothèque du féminisme (L’Harmattan), dont elle est directement issue.

Les corps, ces objets encombrants
Ce recueil restitue l’apport d’Hélène Rouch à la critique des sciences, en indiquant ce qu’il doit à l’engagement dans le féminisme. Elle y interroge les catégories de sexe, leur définition au vu de critères anatomiques et biologiques, l’économie de la gestation, le coût physique, pour les femmes, des technologies de la reproduction, afin de remettre en perspective le corps, traité en abstraction par les technosciences et, souvent, par les «thématiques genre ».

Hélène Rouch fut une des fondatrices du séminaire Limites-Frontières (1980-1988) où chercheuses et militantes « de base » confrontaient les visées et les pratiques du savoir à celles du féminisme. Membre du comité scientifique du CNRS constitué à la suite du colloque de Toulouse (1982), elle a contribué à la création de l’ANEF (Association nationale des études féministes) et était rattachée au Cedref (Paris 7). Elle était aussi le pivot de la «Bibliothèque du féminisme» chez L’Harmattan.

 

Mitia Pierretti présente
la bibliothèque de Folles Saisons

Si, comme l'écrit Michèle Causse, « le mot est le lieu d'une lutte, un champ idéologique, un héritage toujours en danger, toujours interrompu », prenons soin du langage et chouchoutons nos bibliothèques de prêt. Celle de Folles Saisons, enrichie du fonds Nadine Laroche, nous donne accès à des centaines d'ouvrages du féminisme et du lesbianisme : histoire, narration, luttes et analyses.

Logo des éditions iXe

> 19 h 30 - RENCONTRE > 21 h 30 - LUNCH

JEUDI 12 MAI > LUNA LOCA> 21 h > non mixte


CinéLuna* invite TéléBagdam

Les lesbiennes à la télé dans les années 1990
Précédé d'une évocation collective de notre amie Nadine Laroche (1951-2010)

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Lesbiennes en France : c'était mieux avant  ?
Cette soirée, consacrée au sujet lesbiennes dans la société française, commencera par l'évocation collective de Nadine Laroche, lesbienne émérite, qui nous a quittées en décembre dernier, à 59 ans, tuée par le cancer, serial killer des femmes et des lesbiennes.

Le Printemps lesbien est l'occasion pour les associations lesbiennes de Toulouse de travailler en collaboration. Bagdam est l'invitée de La Luna Loca pour ce débat qui sera étayé par une sélection d’extraits des archives télé de Bagdam : Canal +, M6, Antenne 2… la réalité lesbienne en France dans les années 90. (La génération Bagdam Cafée : qu’est-ce qu’on était canon !)
Durant les années 90, les chaînes de télévision ont consacré davantage d’émissions au sujet Lesbiennes que durant les années 2000. C’est que le rapport de force était différent : l’indépendance lesbienne se vivait dans une vingtaine d’associations non mixtes dans les moyennes et grandes villes du pays. Des actions spécifiques étaient menées entraînant une plus grande visibilité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nous essaierons d'analyser pourquoi.

* CinéLuna est la séance de ciné mensuelle à La Luna loca à Toulouse.


Enseigne de Bagdam Cafée (1989-1999), 4, rue Delacroix à Toulouse, peinte par Nadine Laroche


16 janvier 1996, Antenne 2, le plateau de Ça se discute, dont le sujet était "Existe-il une culture lesbienne ?"

 

 

VENDREDI 13 MAI > UTOPIA-TOULOUSE > 20 h 30

prévente des places à Utopia à partir du samedi 7 mai


Les lesbiennes sont partout, même chez les vampires !

Courts métrages - En partenariat avec Cineffable et Some Prefer Cake

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Worst Case Scenario: Butch Edition
Mary Guzmán, fiction USA, 2006, couleur, 5’, vost’, adaptation Oksana/Cineffable, 21e festival, 2009
Le petit manuel des bonnes manières en super 8 pour les lesbiennes butchs.

Worst Case Scenario: Femme Edition
Mary Guzmán, fiction USA, 2008, couleur, 5’, vost’, adaptation Oksana/Cineffable, 21e festival, 2009
Le petit manuel des bonnes manières en super 8 pour les lesbiennes fems.

Embracing Butterflies
Karen Davidsen, fiction, République tchèque, 2009, 8’14”, vost
Un jour comme un autre, dans un jardin public, Louise tombe par hasard sur Ana, une vieille copine d’école. Les souvenirs font remonter à la surface les émotions enfouies depuis longtemps, et aussi l’intuition qu’il n’est jamais trop tard pour emprunter leurs ailes aux papillons.

Love Sucks
Ingrid Jungermann, Sara Winters, fiction, USA, 2008, 9’15’, vost, adaptation Jessy Chang/Cineffable, 21e festival, 2009
Avouez que pour deux lesbiennes vampires c’est dur dur de conserver leur relation toute fraîche pendant des siècles. Même avec l’aide d’une psy de couple. Et surtout si elles prétendent en plus être des vampires politicly correctes.

But Some are Brave
Grace Channer, animation, Canada, 2007, 5’, muet
Un superbe flux d’images peintes, enchaînées sur un rythme au grand pouvoir émotionnel. Évocation vibrante d’événements politiques et de personnages clés de communautés agressées. Vous verrez lesquelles.

Girls Gone Wild in Tokyo
Giulia Carri, Laura Laakso, docu, Japon, 2009, 26’, vost
LE documentaire qu’on attendait sur les lesbiennes japonaises ! Enfin... celles qui ont eu l’audace de s’affranchir de l’étau hétéro/patriarcal nippon. Huit d’entre elles, de générations différentes, nous introduisent dans la communauté lesbienne de Tokyo. Récits, désirs… Quoi de neuf pour elles depuis les 15-20 dernières années ?

Blue Covers
Indira Allegra, expérimental, USA, 4’, 2008, vost
Poème visuel sur le voyage de survie de celle qui a subi des abus sexuels dans l’enfance. L’espace d’un instant, sont rassemblés l’amante, le trauma et la quête d’une guérison possible.

La dinde
Anna Albelo, fiction, France-USA, 2008, 10’
Le jour de son anniversaire, notre héroïne hétéro, d’âge assez mûr, prend conscience qu’il faudrait peut-être qu’elle revoie la copie de sa vie. Un court tragicomique sélectionné par la Semaine de la Critique à Cannes en 2008. Et par nous.

Le test de Bechdel
Anita Sarkeesian, USA, 2009, 2’, vost
(Bechdel comme Alison, icône de la BD lez). Attention! ne faites pas ce test à la légère, car vous ne verrez plus aucun film comme avant, vous risquez même de ne plus en supporter beaucoup, surtout ceux des hommes…

Chained!
Betsy Kalin, documentaire, USA, 2010, 14’, vost
Bien plus qu’un gadget ou un accessoire utilitaire, les chaînes sont devenues chez les dykes nord-américaines un véritable objet culte, le symbole d’un style de vie et d’identification lesbienne.

Yes, I’m Single!
Jacqueline Julien, fiction, France-Italie, 2010, 3’, vost pour malentendantes francophones
Ou la démonstration qu’une lesbienne peut très bien se passer d’être à DEUX (enfin des fois ça sert…) pour être UNE lesbienne, donc seule et Unique ! Premier prix du concours The L Factor aux Cinque Giornate lesbiche (Cinq journées lesbiennes), Rome, juin 2010.
En présence de la réalisatrice (toulousaine, qui prépare un nouveau film, en coproduction avec Bagdam. Inscrivez-vous pour la mégascène le dimanche 5 juin, rue Saint-Rome).

Le test de Bechdel


Chained
Yes, I'm Single!




Butch Edition


Femme Edition


Embracing Butterflies



Love Sucks

But Some are Brave


Girls Gone Wild in Tokyo

Blue Covers

La Dinde

 

 

 

VENDREDI 20 MAI > AUDITORIUM des ABATTOIRS > 19 h 30


Art féministe

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Art féministe dans l’exposition elles@centrepompidou

La collection du musée Beaubourg à Paris comporte des œuvres d'art féministe, récemment exposées dans l'exposition elles@centrepompidou, entièrement consacrée aux artistes femmes. Elles viennent nourrir le versant symbolique de nos convictions, dans un monde pollué d'images sexistes.
Nathalie Krée s'attache à mettre en lumière le message féministe de ces œuvres et à faire connaître leurs créatrices. Les pièces présentées vont jusqu'au début du XXIe siècle.

Nathalie Krée est artiste plasticienne (terre cuite, photo, tableaux lumineux, installations interactives).
http://nkree.free.fr

Débat : Quand artiste rime avec féministe.

Soirée organisée en partenariat avec l’association Zerose


Martha Rosler, vidéo clip, Semiotics of the Kitchen

SAMEDI 21 MAI > DANCING LA ROSERAIE > 21 h 30 > non mixte


Dire

Des vécus, des rages, des amours et des parcours. Un mode d’expression qui se passe de codes.


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Silex
« Dire » est un espace-temps qui n’appartient à personne et dans lequel Silex propose de partager des histoires. En slam, parce que c’est une façon de prêter un corps et une énergie au service des mots mais aussi parce que c’est un mode d’expression qui se passe de codes. C’est un moment d’interaction avec son lot d’inattendu et de spontanéité. Dans l’intervalle qui se créera, Silex slamera des vécus, des rages, des amours et des parcours. Aucune de ces histoires ne tend à être universelle et même plusieurs disent la spécificité d’être femme, migrante, noire et gouine masculine dans différents territoires. « Dire » participe à l’importance de créer ses propres représentations de soi, de se faire exister partout, pour se libérer de l’imagerie et des schémas dominants.

Silex pense qu'il n'y a pas à s'excuser pour dire. Alors, elle raconte avec des mots vivants, des morceaux de vécus autonomes. Des histoires d'individuEs, d'intimités, de luttes, d'identités et de parcours. Elles naissent de l'intérieur ou de la proximité, de l'envie de se représenter soi-même et d'occuper des espaces-temps. Le rythme dit à la fois les urgences et la nécessaire tendresse, liées à l’acte de se construire.

Après, c'est la fête ! organisée par La Luna loca


Silex

Soirée organisée en partenariat avec la Luna loca

 


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 bagdam@bagdam.org
Dernière mise à Jour : 17 mai, 2011