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DIMANCHE 21 MAI

14 H

LA CHAPELLE


   
ÉVOCATION DE DALILA KADRI (1949-2016)




 

LUCIOLES
Dalila Kadri
Documentaire, France, 2004, 33’


Portrait poétique de quatre femmes dont les trajectoires ont été traversées par des discriminations croisées (racisme, sexisme, lesbophobie). Les réponses qu’elles ont apportées à ces difficultés illustrent les stratégies positives qui mettent en valeur leur singularité plurielle et un avenir possible dans une Res publica laïque et métissé.
Ce film a été financé avec le soutien de la Délégation régionale aux Droits des femmes PACA, de la Commission européenne, dans le cadre d’un partenariat avec des associations de femmes allemandes et autrichiennes. Il a été diffusé avec des conférences-débats dans plus de 50 villes d’Europe et quelques-unes en France, organisées soit par des collectifs associatifs, soit par des festivals. Il est aussi diffusé dans un circuit d’universités américaines par le biais du département « Gender, Feminism and Ethnies » de l’université de Berkeley.

La projection sera précédée d’une évocation de Dalila Kadri, qui nous a quittées en décembre 2016. Elle avait 67 ans.

Le parcours de Dalila, cinéaste, vidéaste, écrivaine, est celui d’une nomade armée d’une caméra et d’un regard attentif aux secousses politiques du monde, qu’elle transpose en forme poétique et filmique de résistances. Beaucoup de ses films et écrits ont pour sujet la diversité des populations dans un même lieu, la résistance des femmes à toutes les oppressions, leur visibilité symbolique dans l’espace public.
Sa filmographie comporte 7 films qui vont de 1977 (Rencontres, réalisé à Alger) au Chant des Amazones en 2010 (inachevé), dont 3 tournés à Marseille (Ombres Solaires, Lucioles, Marseille, le Panier des Songes).
Les écrits de cette internationaliste convaincue s'inspirent de ses voyages un peu partout sur la planète : « Les oubliées de l'Islam, le dévoilement progressif des alcôves secrètes », Lesbia, 1999 ; « La douleur de l'Inde, une politique du réel », Lesbia, 1997 ; « Photographier les femmes de l'Inde, le désir d'une approche », Lesbia, 1997 ; « Dounye », 2000 (recueil Les Guerrillières).

Dalila est morte sans avoir achevé Le chant des Amazones, film sur lequel elle travaillait depuis 2010, entièrement tourné par et avec des femmes.
Voilà ce qu'elle en disait :
« Je suis engagée dans une nouvelle aventure, la réalisation de mon dernier film, Le Chant des Amazones. Il est déjà tourné depuis mai 2010, mais je dois trouver des fonds pour la post-production, c'est-à-dire le montage, le mixage son, la musique et la finalisation sous forme de DVD.
Le chant des Amazones n’est pas une fiction classique, mais un récit sous forme de poème choral visuel et poétique qui s’adresse à Gaïa, notre Terre-mère, pour à la fois dresser un constat accablant des destructions du patriarcat et évoquer les promesses que peut apporter le Temps des Amazones, comme un rêve éveillé que nous pourrions faire. Le film durera entre 60 et 70 mn. »

 


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Dernière mise à jour : 6 mai, 2017